Naissance  en 1952 à Constantine.
Peu pressée et curieuse, elle a pris le temps, avec gourmandise, de suivre des chemins buissonniers qui, de la sculpture, en passant par les découpages de grands contreplaqués peints où elle taillait à vif dans la couleur, l’ont conduite très naturellement à la peinture. Elle s’y consacre exclusivement depuis une quinzaine d’années.

La galerie Protée défend dorénavant son travail, il correspond à notre attachement à la pratique de la peinture dont nous entendons démontrer la vitalité toujours actuelle. Laks en a assimilé toutes les possibilités, mais la technique seule ne serait qu’exercice de style. En touches légères, subtiles, complexes, entêtées, elle enroule la lumière dans sa trame noue la couleur dans ses nœuds, la fait vibrer au maximum, dilate les espaces. Patiemment elle emprisonne dans ses filets la grâce poétique  d’un monde où s’incarne avec délicatesse, ce spirituel sans lequel il n’y a pas d’art.

On a pu voir ses grands formats  au grand réservoir du Kremlin-Bicêtre et au centre d’art contemporain de Montbéliard ainsi qu’au musée de Sens